Ca mousse! :3 (Taylor)

"I solemnly swear that I am up to no good!"

Bon faut l'avouer qu'il était tard, que j'avais rien de prévu et que je me faisais incroyablement chier. Je tournais en rond à l'appart', j'étais seul, aucun coup de fils, sachant que mon portable était je-ne-sais-ou. J'étais assis sur mon canapé, les yeux rivés sur le poste de télévision éteint. C'était rare de voir Oliver Phelps ne rien faire. Situation assez ironique cela va de soit. Mon portable à sonné, me propulsant hors du sofa. Ah bah ca y'est, je l'avais trouvé mon téléphone. Sous mon postérieur. Appel de James. Mmh. Pas envie de parler. J'avais envie de sortir tout seul, faire le vide tout ça. Enfin ce que fait un gars d'une trentaine d'année d'habitude, un gars sénil et solitaire. Moi j'ai vingt trois ans, je suis sociable et drôle. Mais au bout d'un moment le corps y dit non. J'avais envie de calme. Quoi de plus calme lors d'un voyage au Etat-Unis qu'un bar/restaurant? Plein de monde, de jeune coupe d'adolescent pratiquant l'exploration buccale au dessus d'une carafe de PEPSI, les névrosés adepte du bar et les mecs seuls, comme moi. J'avais pris ma voiture, et je m'étais rendu au Lucky's Cafe, un bar restaurant sympa dans lequel j'avais dîner avec quelques potes y avait quelques semaines.

Une fois arrivé, j'avais déposé mon manteau sur la banquette d'un coin reclu du restaurant et m'étais assis sur cette dernière. J'avais les cheveux qui redevenaient naturel, c'est à dire noir, mais ils étaient encore roux par endroit. La magie du tournage avec la coloration qui s'en va en vingt shampoing exactement. J'en étais à dix-neuf. Bref. J'étais habillé avec un petit jean noir, une chemise blanche et la veste noir qu'allait avec. Pompe classe qui s'accordait avec le reste. Après commande auprès d'un jeune serveur - un ado vu le nombre de bouton encore présent sur son visage... Nostalgie quand tu nous tiens - un jeune blondinet au cheveux gras, grand, chétif et rouge comme une pivoine. Il me sortit le couplet typique "Vous êtes cool, j'vous adore." Je le remercia et passa ENFIN ma commande. Une coupe de mousse au chocolat, copeaux de chocolat au lait et un verre de whisky. Mélange bizarre me direz vous m'enfin. J'étais plongé dans ma mousse si je puis m'exprimer ainsi quand je me fis accoster par une jolie jeune fille.

Oliver Phelps & Taylor A. Swift

CRÉDIT - CSS

Ce mardi-là, Jamais une journée n’avait aussi mal commencé. La nuit agitée de cauchemars fut suivie d’un réveil douloureux. Tombée de son lit, Taylor avait amorti sa chute avec son petit derrière. Qui était à présent fort douloureux. S’en suivraient des bleus tenaces, à n’en pas douter.

Un coup d’œil au radio réveil posé sur sa table de nuit lui apprit qu’elle était en retard pour cours de littérature anglaise. Malheureuse. Jamais elle ne pourrait entrer après le début du cours. Dans un soupir, elle se redressa en essayant de ne pas tituber. Un ivrogne n’aurait pas été pire. Décidément, cela n’allait pas être sa journée.

Taylor attrapa sa trousse de toilette et partit vers la salle de bain commune à la chambre. Une bonne douche chaude allait sûrement la revigorer. En vain. Ses muscles se détendirent un peu sous la chaleur de l’eau, mais le contre coup de sa chute se faisait sentir. Des douleurs légères apparurent dans ses bras tandis qu’elle sortait en attrapant sa serviette. Elle s’enroula dans celle-ci puis attendit que l’eau s’évapore d’elle-même, lentement. Taylor n’aimait pas s’essuyer en frottant comme une forcenée. Elle adorait laisser sa peau sécher à son rythme. Sa serviette chaude fermement serrée autour d’elle, elle retourna dans sa chambre, sa trousse en main. Elle rangea celle-ci puis entreprit de s’habiller. Il faut dire que Taylor ne prenait pas des heures à choisir ses habits, du moins en temps normaux ; lors des tournées et des apparitions publiques, c'était autre chose ! Le premier jeans et pull qui passaient faisaient amplement l’affaire. Elle enfila rapidement ces vêtements puis démêla ses cheveux distraitement.

Il devait être presque 10h à présent. Le cours de littérature se finirait dans une vingtaine de minutes et Taylor pourrait se rendre avec les autres au cours suivant. N’ayant pas faim, elle décida de s’avancer dans ses lectures. La pile grandissait au fil des semaines et les échéances se rapprochaient de plus en plus. Installée dans son lit, le dos appuyé contre un coussin redressé, elle se plongea dans la lecture.

Le téléphone résonna soudain, tirant Taylor de sa lecture. Elle se pencha vers la table de nuit pour attraper celui-ci. Un numéro inconnu s’affichait. Taylor hésita puis décrocha finalement. C’était Anna, sa grand mère. La vieille dame était encore vivace pour son âge. Toute enjouée, celle-ci lui apprit qu’elle se rendrait chez les parents de Taylor le weekend qui venait. Taylor soupira. Encore un weekend passé seule. Elle ne pouvait pas se joindre à sa grand-mère. Elle avait besoin de passer son weekend à écrire les futures chansons de son album et, en tant que star naissante, Taylor se devait de respecter les échéances de ses producteurs. S’excusant auprès de celle-ci, elle lui expliqua qu’elle avait énormément de choses à faire. Lui promettant de passer dans la semaine, elle raccrocha.

Taylor savait très bien qu’Anna n’approuvait pas son comportement. Elle aurait plus qu’attendue que la jeune fille se joigne à elle pour son voyage. C’est vrai que cela faisait un petit temps que Taylor n’avait plus vu ses parents. Pourtant, elle ressentait sans arrêt le besoin d’aller les retrouver. Eh oui, la vie de star, c'est ça ; entre les cours, les répétitions, les enregistrements et les promotions, on n'a pas beaucoup de temps pour sa famille

Taylor se leva et attrapa son sac. Il était temps d’aller en cours. Plus que temps même. Elle remplit son sac des quelques cours dont elle avait besoin puis sortit.

La matinée et l'après midi passèrent agréablement vite. Il fut bientôt l’heure de la fin des cours. Un sourire s’étira sur ses lèvres. Elle sortit de l'université et se rendit dans le petit restaurant où elle avait l'habitude d'aller : le Lucky's Cafe. Une fois arrivée là-bas, Taylor salua le patron de loin qui lui répondit avec un léger sourire. Puis, en tournant ses yeux vers l'intérieur du café, elle s'aperçut que les tables inoccupées étaient fort rares. Quoi de surprenant, c'était l'heure de pointe ! Néanmoins, Elle en aperçut une. Et la fille derrière elle la vit aussi. Une course déjantée s'en suit donc. Mais alors que Taylor était en tête, elle ne trouva rien de mieux que de se prendre le pied dans une chaise et de tomber tête première sur l'occupant de cette même chaise.

Avec un petit sourire de victoire, la fille qui venait de remporter la course - et la table - commanda son plat. Taylor poussa un petit soupir avant de se rendre compte de la position dans laquelle elle était. Rouge comme une pivoine, elle se releva et se fondit en excuse.

TAYLOR :: Je suis désolée, je suis assez maladroite, vous savez ! Vous avez de la chance que votre mousse au chocolat soit encore sur la table, d'ailleurs !

La seule chose que Taylor espérait, c'est qu'il n'y avait pas de journalistes dans le coin...

Disons que je n'étais pas habitué à me retrouver avec une jeune fille sur les genoux. Bon d'accord une jeune femme de temps en temps en soirée ce n'était pas exclu, mais disons que je ne me balade pas avec des filles tout le tour de la ceinture. La jeune fille était plutôt jolie, blonde et en l'occurence, aussi rouge qu'un bus londonnien. Elle me noya littérallement sous un fleuve d'excuse, pendant que son teint s'adaptait peu à peu à la situation. Je me redressa et l'aida à ce lever. Une jeune femme l'avait bousculée pour atteindre une table libre. Je levais les sourcils en direction de cette femme au physique déplaisant et me tourna vers la jolie blonde. Je lui souris, d'un sourire amusé. Du haut de mon mètre quatre vingt onze, je lui attrapa la main et la serra. Son visage me disait quelque chose. Elle fit remarquer que la mousse au chocolat n'avait pas fini sur ma figure ou au mieu sur son pull, ce qui était un soulagement pour nous deux. J'esquissa un nouveau sourire amusé.

"Fin de soirée difficile, ce n'est rien ca arrive à tout le monde de tomber sur des inconnus... Non, non en faites ca n'arrive à personne. Mais c'est drôle!"

Mon fort accent anglais se faisait remarquer de tous. Le patron arriva vers moi. Sidney, comme la ville d'Australie. Il s'excusa à la place de la jeune femme laide et proposa à la miss qui commencait à repasser au beige, de lui payer son repas. Sidney était un homme corpulent, muni d'un front dégarni et d'un mouchoir toujours en poche pour s'égouter le front en cas de stresse. Ce qui était le cas à cet instant. Ce qui était étrange, c'est que la femme de Sidney ne cessait de tendre le cou de son comptoir. Les yeux rivés sur la jeune femme et moi. Soudain, mon esprit endormi fit tilt. Elle, c'était Taylor Swift, l'actrice qui jouait dans Valentine's Day. Un petit film sympathique, à regarder le jour de la St Valentin, histoire de coller au thème. Elle était chanteuse aussi, mais disons que je ne savais pas exactement ce qu'elle interprétait, étant donné que mon style de musique est plutôt du genre... Rock/Hard rock que musique à la mode.

"Si vous le permettez, nous pourrions peut être diner ensemble? Histoire de ne pas terminer cette conversation de manière idiote. Seulement si ca vous dit Miss Swift."

Appeller quelqu'un de "non-intime" par Miss ou Sir, était une petite habitude britannique qui ne me frappait aucunement. Je me rassis et laissa le patron partir au comptoir préparer ce que Taylor lui avait demandé. Un brave homme ce type. Les clients du Lucky's Cafe nous épiaient mais ce calmait peu à peu, et la femme laide affichait une mise boudeuse en nous voyant papoter.

Oliver Phelps & Taylor A. Swift

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Alors que Taylor était en train de se fondre en excuse, celui sur qui elle avait atterrit l'aida à se relever. Bien sûr, la couleur tomate - ou pivoine, ça dépend du point de vue - ne partit pas pour autant. Enfin, après quelques minutes d'excuses supplémentaires et complètement inutiles, puisque le jeune homme devait bien avoir compris que Taylor était désolée, la rougeur sur ses joues commença à s'estomper au fur et à mesure que ses flots d'excuses semblaient se calmer. On avait toujours dit à Taylor qu'elle était impulsive, mais pas en termes de violence ou de susceptibilité, mais plutôt en terme d'excuses. Elle avait toujours eu tendance à en faire trop pour s'excuser, alors qu'il lui suffisait souvent de prononcer une seule parole pour s'attirer la sympathie - et le pardon - de ceux à qui elle avait pu causer du tord, ou qu'elle avait bousculés, ou encore, dans ce cas-ci, ceux sur lesquels elle avait atterrit suite à une chute, une bousculade, ou tout simplement à cause de sa maladresse.

OLIVER :: Fin de soirée difficile, ce n'est rien ca arrive à tout le monde de tomber sur des inconnus... Non, non en faites ca n'arrive à personne. Mais c'est drôle!

Et pour la première depuis son atterrissage légendaire et historique, elle prit la peine de regarder la personne sur laquelle elle était tombée. Avant cela, elle s'était juste contentée de se fondre en excuses, trop gênée par ce qui venait de se passer. Curieusement - ou pas -, son visage ne lui était pas inconnu... et pourtant elle ne parvenait à mettre un nom sur ce visage. Et pour la cause, à chaque fois qu'elle le voyait, il était roux. Fan incontestée de Harry Potter, même si elle avait une préférence pour les livres, Taylor ne put s'empêcher de faire le rapprochement entre l'acteur qui jouait un des deux Weasley farceurs - elle n'était jamais parvenue à distinguer l'un ou l'autre, à vrai dire - et la personne qui était devant elle. Mais le nom de l'acteur... Une autre question. Elle repensa aux noms des acteurs qui jouaient dans la saga. Et puis, TILT ! Oliver Phelps... A moins que ce soit James, son jumeau... La bonne question... Mais pour ne pas passer pour une idiote, elle préféra se taire, pour le moment ! Mais c'était sans compter sur sa maladresse, aussi bien physique que verbale...

TAYLOR :: Je dirais plutôt que ça n'arrive qu'aux gens dont la maladresse est aussi imposante que la mienne ! Euh... Vous êtes James ou Oliver Phelps ?

Quand je vous disais que Taylor était maladroite... Oh avec un peu de chance, il ne le prendrais pas mal, du moins pas trop mal !
C'est à ce moment que Sidney, le patron du Lucky's Cafe, arriva. Pour s'excuser du comportement de la fille qui venait de me piquer ma table, il proposa à Taylor de lui offrir le repas. Elle refusa poliment, disant attendre son tour, comme le ferait une personne normale. C'est du moins ce qu'elle s'apprêtait à dire.

OLIVER :: Si vous le permettez, nous pourrions peut être diner ensemble? Histoire de ne pas terminer cette conversation de manière idiote. Seulement si ca vous dit Miss Swift.

Sans hésitation, Taylor accepta. Elle s'assit en face de lui. C'est à ce moment qu'elle se rendit compte que celle qui lui avait pris sa table initiale lorgnait depuis qu'elle était arrivée sur sa "piste d'atterrissage". Intérieurement, elle se dit que c'était bien fait pour sa poire, comme elle a le droit de le penser, mais bien malheureusement, pas de le dire. En effet, les parents de Taylor l'avaient bien éduquée et les expressions familières ou grossières lui étaient quelques peu interdites, voire inconnues...
Quand Sidney revint pour prendre sa commande, elle demanda une frisée aux scampis et un verre de Coca-Cola. Bien sûr, en voulant l'aider à mettre en place ses couverts et son set de table, elle renversa le verre d'Oliver sur ce dernier. Se confondant une nouvelle fois en excuse, elle rajouta un verre de whisky à sa commande. Ah malchance, quand tu nous tiens ! Bien sûr, les joues de Taylor se colorèrent une nouvelle fois de rouge et le flot d'excuses repartit... mais il s'arrêta bien vite quand elle s'aperçut la fille qui avait remporté la table - mais qui était quand même perdante dans l'histoire, en fin de compte - ricaner.

TAYLOR :: Ca doit être génétique... Vous connaissez peut-être un bon docteur soignant la maladresse ?

HS: Je suis super confuse de ma réponse tardive!! Excuse moi Embarassed

Un rire me prit, pas moqueur bien sûr, juste amicale. La commande arriva, un petit verre de whisky pour moi même, une innocente bouteille de verre de Cola pour la jeune Miss Swift. Mon estomac gronda, apparemment, ce flot de blanc en neige au chocolat n'était pas suffisant pour calmer mon vacarne abdominale. Je commanda alors le menu "petit déjeuné au dîner" de mon ami Sidney. Une assiette de gnocci arriva alors, suivit d'un oeuf au plat accompagné de mouillette luisante d'huile. Appétissant et pas franchement calorique... Enfin si. Un peu. Je souriais à Sid' avant de commencer à planter une fourchette dans un gnocci. Je pris le temps de mâcher convenablement et d'avaler sereinement.

"Je suis Oliver, vous en faites pas on me demande souvent, je lui répondais en souriant, mais la maladresse ca à son charme, bon d'accord sauf si on se rétame dans une avenue entourée de fan, là forcément c'est moins glamour."

La grosse femme laide à la dentition en deuil nous accorda alors un regard d'envie quand elle entendit mon nom. Taylor Swift et Oliver Phelps qui dînait ensemble dans un bar/restaurant d'une rue modeste un soir comme ça... Ca avait de quoi faire des anvieux. Je l'imaginais déjà en train de baver des ragots idiots à ses voisines en prétendant nous avoir rencontrer blabla... Je déteste les gens comme ça. Ce ne sont pas des fans, mais des rapiats. Conclusion? Moi et les pique-assiettes, ca fait deux. Je détournais mon regard satisfait de cette bonne femme avant de m'enfourer en bouche deux nouveaux gnocci d'un coup de fourchette net. Je regardais ma camarade de popularité avaler une gorgée de Cola et je souris.

"C'est assez drôle, je disais à Taylor, que deux "people" se rencontre comme ça. Enfin people, on peut pas dire que j'en soit un effectivement mais bon."

En effet, il y a une chose qui était assez flou dans mon esprit. Je ne prenais pas conscience de ma notoriété, la mienne et celle de James. Effectivement nous devions être les jumeaux les plus connu à je ne sais quelle échelle. Mais j'avais pourtant l'air d'être un jeune homme normal, qui passait à l'écran tout les deux ans à peu près, ignorant de mon succès et de ses fans par millier qui nous adorait, mon frère et moi.